3. SOIN DES NÉGATIFS
Chaque photo étant sur un morceau de pellicule format 35 mm d'environ 5 cm de long, imaginez les problèmes pour les développer, les identifier et les classer. Habituellement, j'expose les négatifs en groupes de quatre que je transporte dans des enveloppes étanches à la lumière (photo 05_6).
Par la suite, chaque groupe est monté sur une spirale pour le développement. De cette façon, je peux développer un maximum de douze négatifs à la fois avec mon nécessaire Paterson qui peut accommoder trois spirales. Il y a deux raisons pour grouper ainsi les photos:
Photo 05_6: la partie gauche de la photo montre les enveloppes pour transporter les négatifs de l'obervatoire à la chambre noire, la partie de droite montrant les négatifs sur les spirales pour le développement.
Premièrement, la prudence commande de mettre seulement quatre négatifs à la fois sur une spirale afin de prévenir qu'ils glissent les uns sur les autres et collent ensemble, ce qui empêcherait des réactions chimiques uniformes. Une grande séparation entre les négatifs n'est pas suffisante pour éviter ce problème, il faut aussi modifier la façon d'agiter la boîte à développement. Il faut la tourner tête en bas (photos 07 et 08),
approximativement aux trente secondes, mais jamais la tourner sur son axe, car plusieurs expositions risqueraient d'êtres perdues. Après développement, les films sont rincées au photo-flo pour un séchage uniforme, les négatifs demeurant sur les spirales pour cette opération. (Photos 9 et 10.)
Deuxièmement, cette procédure facilite l'identification des photos. Il y a de bonnes chances que parmi les quatre photos, l'une contienne un objet facilement identifiable. Étant donné qu'elles sont adjacentes, il est alors facile de mettre les quatre dans le bon ordre. Néanmoins, je devais parfois utiliser un atlas tel que le Skalnate ou l'Eclipticalis pour une identification certaine.
Maintenant les négatifs son prêts à être rangés dans des feuilles en plastique transparent (photo 11), il est alors possible de les examiner à la loupe sans leur toucher. Des bandes de papier adhésif permettent l'identification de chaque photo, i.e. son numéro, la date... etc. Il est également important que tous les négatifs soient glissés dans ces feuilles le nord en haut, de telle façon qu'au moment de l'impression dans la chambre noire les photos auront une bande blanche dans leur partie supérieure. (Voir section 6.)